Les maladies des tomates

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Le climat de certaines régions est un peu limite pour cultiver des tomates. Malgré tout tu n'as pas envie de t’en passer. Plus fragiles, elles sont sensibles aux maladies. Avec un peu d’attention, on peut les éviter ou réduire leur impact sur la récolte.

Les tomates sont les légumes préférés des jardiniers qui cultivent un potager, même des débutants. Et pourtant ce légume – fruit est loin d’être facile à cultiver. On oublie souvent que la tomate vient des Andes péruviennes.

Le climat de nos régions est un peu limite pour cultiver des tomates. Malgré tout je n’ai pas envie de m’en passer. C’est une plante qui aime le soleil, la chaleur, pas trop d’humidité dans l’air mais un sol frais autour de ses racines même en été. Ce qu’elle déteste le plus ce sont les à-coups d’arrosage.

L’amélioration des variétés a permis de les cultiver dans des régions moins adaptées à leurs exigences comme chez nous. Toutefois elles y sont plus fragiles qu’ailleurs. Plus sensibles aux maladies également. Les printemps froids et humides provoquent souvent mildiou et botrytis ou pourriture grise ; sécheresse excessive et arrosages massives entraînent des problèmes de développement des fruits.

Ainsi des apports d’eau irréguliers - ou de grandes variations de température –, en période de maturation, entraînent parfois l’apparition de fentes sur les fruits. Sur ces dernières, des moisissures peuvent apparaître mais le fruit ne pourrit pas. Ne tarde pas à récolter les fruits ainsi endommagés. Mais cela peut être plus grave avec une grosse tache dure et noire à la base des fruits : il s’agit alors de la nécrose apicale des fruits.

Les maladies communes

Ça « rouille », le mildiou

N’attends pas de repérer des taches brunes sur les feuilles de tes tomates pour agir. Une fois le mildiou installé, il n’y a pas grand-chose à faire pour le contrecarrer. Ne cultive pas tes tomates à proximité de tes pommes de terre également très sensibles au mildiou : elles se contamineraient mutuellement.

Pour protéger tes tomates, fais macérer une grosse tête d’ail grossièrement pilé dans 10 litres d’eau pendant 2 jours. Arrose tes tomates, une fois sur deux, avec cette macération.

Ça « feutre » le botrytis

Effectivement on reconnait le botrytis, appelé aussi « pourriture grise » à ce feutrage gris à blanchâtre qui apparait sur les feuilles des tomates. Des anneaux jaunes sont visibles sur les fruits.

Le champignon s’attaque de préférence aux plantes affaiblies ou blessées. Il vaut mieux le repérer en début d’attaque car il se développe vite. Coupe toutes les parties atteintes, voire arrache le plant de tomate atteint pour éviter les contaminations. Les fruits atteints restent parfaitement comestibles s’ils ne sont pas trop touchés par la maladie. Alerte, c’est tout noir !

Les spécialistes parlent de la nécrose apicale des fruits ; les jardiniers plus pragmatiques désignent le phénomène par une expression plus imagée : la maladie du cul noir. A la base de la tomate se développe une zone brune à noire dure et tout le fruit pourrit au lieu de mûrir.

Élimine les fruits atteints : tu peux les manger en ôtant les parties abîmées. Maintiens la terre humide en permanence au pied de tes tomates pour éviter le retour des symptômes. Ne plante pas de tomates en sol acide. Les variétés à petits fruits ne sont pas sensibles à cette maladie.

Et après ?

Bonne nouvelle ! les tomates sont assez peu sujettes aux attaques de parasites. Au contraire, feuilles et tiges de tomates ont des propriétés répulsives pour certains insectes comme la piéride du chou.

Il arrive que des pucerons s’aventurent sur les feuilles les plus jeunes qui s’enroulent sur elles-mêmes. Une pulvérisation de purin d’ortie devrait en venir à bout rapidement.